mardi 13 octobre 2009

Une course électorale excitante...vraiment ?

Lorsque le quotidien La Presse a commencé il y a près d'un an a dévoiler les détails de ce qui allait devenir des scandales à la Ville de Montréal, plusieurs entrevoyaient la prochaine campagne électorale avec dédain en se disant que le manque d'opposition et le leadership déficient de Benoit Labonté à Montréal seraient des facteurs atténuant l'intérêt envers la campagne électorale à venir.

Lorsque Louise Harel déclara entra dans la course, plusieurs y ont vu enfin un bienfait pour la démocratie municipale et une solution à l'assurance malsaine dont semblait disposer l'administration Tremblay. Un vent d'optimisme soufflait alors sur la ville et l'arrivée de Diane Lemieux aura constituée le sommet de cet enthousiasme électoral.

Que s'est-il passé depuis ce temps ? Pas grand chose. Des accusations, un débat sans envergure, un troisième parti qui bien qu'amenant un vent de fraîcheur a échouer dans son objectif de présenter des projets rassembleurs et réalistes. Louise Harel n'arrive pas à soulever l'enthousiasme et son programme électoral ressemble à celui d'un parti provincial visant à conserver le pouvoir. Des idées vagues, des principes vides de sens et des engagements pas trop contraignant. On croirait que ce parti cherche à ratisser large sans avoir de projet mobilisateur. Benoit Labonté semble complètement perdu en conférence de presse à côté de Louise Harel qui est davantage une actrice en coulisse qu'une leader de métropole.

Que dire du parti sortant et de son chef qui n'est jamais imputable de rien alors que Nathalie Collard et Danièle Ouimet l'ont bien souligné dans La Presse que le poste de maire implique une imputabilité de tout ce qui relève de son administration dans la ville. Gérald Tremblay ne sait jamais rien, n'entend jamais rien et accuse sans rougir ses fonctionnaires d'incompétences et leur impute tout les scandales qui secouent son administration.

Les électeurs de Montréal à qui on promettait tout une campagne se voient aujourd'hui offrir plusieurs choix peu emballant en vue du 1ier novembre,..

2 commentaires:

  1. Quoi, il y a campagne électorale dans les villes du Québec, je n'avais pas remarqué.

    Qu'elle déception de voir comment Louise Harel mène sa campagne à la mairie de Montréal. J'étais de ceux qui croyait que sa candidature amènerait un vent de fraicheur durant la course à la mairie de la métropole du Québec. Mais, force est de constater que Mme Harel fait campagne de la même façon que Jean Charest conduit ses troupes depuis son ascession au pouvoir en 2003.

    Le moins d'idées controversées possible, essayer de jouer sous le radar en espérant que la faiblesse de ses adversaires la placeront dans le fauteuil du Maire sans trop de difficulté. Ses interventions sont mièvre, sans substance, bancal, sa connaisance des dossiers sommaire et que dire de sa façon de s'exprimer qui endormirait un insomniaque sur l'extasy.

    Malgré toutes ses faiblesse Louise Harel reste le moindre mal pour Montréal. Entre la corruption et l'ennui, le choix est simple....

    On ne parle même pas de la désolation de voir tous ses maires être réélu par acclamation, triste à mourir.

    Une chance que le Maire Labaume est là pour montrer à tout le québec à qu'elle point leurs élus sont dÙ'une insignifiance abyssale.

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  2. Au contraire, la campagne (à Montréal) est assez intéressante. Le seul problème : le choix qui nous est offert n'en est pas vraiment un. Le premier candidat est désavoué par l'ensemble, ou presque de la population, le second n'a aucune chance d'être élu, et la troisième n'est pas exactement un choix enthousiasmant.

    Cela dit, il y a quand même des idées sur la table, mais dans bien des cas, personne n'y croit vraiment.

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