mercredi 25 novembre 2009

Sur la droite et la gauche au Québec...


Qu'est-ce qui ne va pas au Québec ?

Une droite marginale qui respire au complot "des médias gauchisants" et au gauche syndicale qui mange dans la main du patronat...

Bien que souvent ici je me suis opposé à la pensée unique, je me désole encore de tous ces débats futiles et sans contenus.

Le syndicalisme québécois fait affaire avec le crime organisé...point à la ligne. Des individus qui sont supposé s défendre des travailleurs avec un statut précaire sont à la solde du crime organisé. Ils sont aussi les nouveaux porte-étendards de la théorie du complot. Les médias seraient à la solde du PLQ et du PQ afin d'empêcher une nouvelle voie de naître. On croirait entendre des gauchistes défendant la théorie du complot du 11 septembre 2001...ceux-là même que la droite québécoise pourfande sans arrêt. Il faut croire que le complot plaît aux opportunistes.

La gauche québécoise quant à elle se roule dans le syndicalisme de bas étage. Elle gère les chantiers de construcrtion comme une mafia des années 1960. Québec Solidaire ne dit rien alors que ce sont les honnêtes travailleurs qui paient pour les tricheurs. Ce parti est muet alors que des syndicats largement subventionnés par la population québécoise marchent main dans la main avec des patroneux verreux. Cette gauche qui méprise ceux qui ne sont pas dans leur "église". Cette même gauche qui se roule dans la bouette de la vertue idéologique au nom de la défense des individus.

Désolé, la gauche québécoise n'a pas le monopole de la compassion et la droite le monopole de la contestation.

C'est pour cela que je suis au centre. Jamais je ne vais m'associer avec des individus qui au nom des valeurs communes s'associent au crime organisé pour défendre le droit des travailleurs. Jamais je ne vais m'associer à des individus homophobes (Jeff Plante) ou bien autre adepte de la théorie du complot médiatique(Fillion, Bernier, Dupont...etc). La droite québécoise est coupable du manque de cohérence de ses leaders et de manque de retenue (xénophobie...voir Jeff Plante).

Je reste au centre, J'évite ainsi la pensée unique à gauche ou à droite et suis à l'abri de la facilité intellectuelle dont font preuve la droite et la gauche au Québec.

Triste spectacle !!!

vendredi 13 novembre 2009

La fin de la troisième voie


Est-ce qu'il y a une troisième voie dans la politique québécoise ? Pouvons-nous être "autonomiste"?
Personnellement je persiste et signe : Non. Si on est autonomiste on est fédéraliste. Être autonomiste c'est accepter le statu quo de la fédération canadienne. C'est essayer de se coller un étiquette afin de se différencier des deux atres partis. On est enceinte ou ne l'est pas. Point !

Ceux qui ne se reconnaissent pas dans ce débat sont fédéralistes. Le Québec fait parti du Canada, pour le bien ou pour le mal et la déconfiture de l'ADQ nous rappel que l'échiquier politique québécois est configuré pour deux joueurs majeurs. Ces deux joueurs sont les héritiers du grand débat national qui n'est pas encore fini. Aujourd'hui, certains adéquistes retournent au bercail libéral alors que d'autres plus nationalistes migrent au PQ. Gérard Deltell qui risque d'hérité des débris encore fumant du bourbier adéquiste est un fédéraliste avoué. Bien qu'il possède un certain talent politique et une fougue hos du commun, il ne pourra sauver la barque.

Ma formation en science politique m'a appris ceci : la paysage politique change selon des cycles. Il est permis de penser que cette troisième voie adéquiste était une évasion temporaire d'un électorat nationaliste post-référendaire. 1995 a laissé des traces qu'on le veuille ou non. L'Union nationale est disparue parcqu'incapable de se positionner clairement en regard du débat nationale. Même chose pour les créditistes. L'ADQ était condamné d'avance. Un rendez-vous manqué avec l'électorat québécois qui a fuit temporairement les vieux partis pour y revenir plus tard.

Le cycle adéquiste est terminé. Je me lance sur une petite prédiction : vous allez voir le PQ occuper le terrain nationaliste plus souvent et de manière plus convaincante. La politique à horreur du vide. Le malaise de 1995 s'estompe lentement mais sûrement...

dimanche 1 novembre 2009

Difficile lendemain de veille...


Ce lundi matin de novembre laisse en bouche le goût d'un difficile lendemain de veille. Plusieurs montréalais vont se demander si en effet, ils ne sont pas allés trop loin hier. S'ils n'ont pas bu un peu trop de la cuvée Bergeron 2009. S'ils n'ont pas laissé entrer chez eux un ou une partenaire avec qui ils n'avaient pas envie de se réveiller dans le même lit. Pourtant, on pourra répéter à ces montréalais que ce scénario était prévisible, qu'à force de s'abreuver à ce vin nouveau, agréable en bouche et débordant de saveurs ils ne finiraient pas avec une grosse bière de mauvais goût dans une taverne minable. Pourtant, entre ce vin si tentant et cette grosse bière dégueulasse se trouvait un verre de Scotch. Initialement moins attrayant mais dernier rempart face à cette fameuse bière puante d'alcool "cheap". Aujourd'hui, les montréalais se réveillent avec ce goût en bouche.

Si vous avez bien compris cette analogie, vous avez associé le vin à Richard Bergeron, la bière à Gérald Tremblay et le verre de Scotch à Louise Harel. Ne nous leurrons pas, 63% des montréalais ont voté contre Union Montréal et 58% en faveur de Bergeron et Harel. Ainsi la démocratie a parlé. On pourra revenir pendant des années sur les circonstances et les événements de cette campagne, particulièrement sur leurs impacts électoraux. Toutefois, quoi qu'en pense beaucoup de gens, on ne pourra jamais négliger l'aspect stratégique de la chose : ou bien unir nos forces ou bien perdre. Vision Montréal et Projet Montréal ont choisi la deuxième option. En choisissant cette voie, ils ont ouvert les porte de l'Hôtel-de-ville à Gérald Tremblay. Ils ont ouvert les portes à une administration qui a scandaleusement abusée de l'honnêteté des citoyens et qui a laissé s'infiltrer dans nos institutions la corruption. Plus on gratte la plaie plus on y trouve un systême érigé en institution. C'est la douloureuse conclusion de la stratégie d'Harel et Bergeron.

Harel en jouant la carte du pouvoir absolue sans vision (un nom de parti pas du tout évocateur) et celle de l'arrogance d'une ancienne ministre face à "l'outsider" et ce dernier dans sa pensée missionnaire sans possibilité de compromis ont réélu Gérald Tremblay. C'est aussi simple que ça. À eux d'en tirer les conclusions lucides pour l'avenir s'ils ne veulent pas passer le reste de leurs jours avec le goût d'une Milwaukee Best dans le gosier.